Un périple avec quelques rebondissements pour le pilote William Harrelson.
Le Lancair 6ZQ a finalement décollé le 6 décembre, six jours avant la date initialement annoncée, pour battre le record de vitesse sur un tour du monde détenu par Max Conrad. Mais lors de la première branche à travers les Etats-Unis, un problème mécanique a conduit le pilote William Harreslon à se dérouter sur Austin au Texas. Problème d’allumage résolu, il a redécollé pour viser Honolulu après 2h30 passées au sol.
Mais à mi-chemin au-dessus du Pacifique, pour la même raison, l’appareil a dû faire demi-tour pour rejoindre l’aéroport de San Luis Obispo, en Californie. Après deux vols pour un total de 30 heures de vol et du vent de face, sans compter deux problèmes liés à la motorisation, le pilote a pris du repos. Il ne sait pas alors s’il va poursuivre son périple, envisager une seconde tentative quelques jours plus tard car des autorisations de vol seront périmées sous 24h00, ou abandonner son projet de record…
Le premier problème rencontré avant de se dérouter à Austin était un cylindre fonctionnant mal après cinq heures de vol depuis la Floride. Un fil semblant fautif sur l’une des bougies, après réparation, il était reparti vers Honolulu, le moteur fonctionnant correctement à nouveau pendant sept heures avant de reposer problème, d’où le déroutement sur San Luis Obispo après demi-tour au-dessus du Pacifique.
Finalement, le 6ZQ est reparti il y a quatre jours, problème d’allumage résolu. Remettant les compteurs à zéro pour un tour du monde, le pilote est reparti pour rencontrer… d’autres problèmes imposant à nouveau un demi-tour, après semble-t-il la perte de l’antenne de la HF. Problème résolu, redécollage il y a quatre jours… Vers Honolulu, le 6ZQ a passé le point équitemps à 12.000 ft et 180 Kt. Après l’escale et un peu de repos, redécollage pour Djakarta avec 31 heures prévues pour parcourir les 5.912 nautiques… La route a dû évoluer en cours de vol selon le vent de face et les orages de la zone de convergence intertropicale.
Sur ce vol, avec le passage de la ligne de changement de date, les conditions météorologiques ont été cependant plutôt favorables même si le temps de vol est passé à 32 heures. Au sol, un collègue a assuré la vidange du Continental tandis que le pilote prenait du repos avec le vol suivant, 29 heures et 30 mn prévues pour rejoindre l’Afrique du Sud, avec des orages à négocier vers Madagascar.
Ainsi, la première branche du record (Ontario-Honolulu) a été couverte en 13h07. La seconde entre Honolulu et Djakarta en 32h10. Sur la troisième branche, le pilote en est à la moitié environ du périple à suivre sur son blog. ♦♦♦