• Accueil
  • Mes livres
    • Rafale Marine
    • Du Vampire au Mirage 4000
    • La Saga Robin (2e édition)
    • Le Mook d’aeroVFR…
    • Autres livres
    • Dernières parutions
  • A propos d’aeroVFR
    • Auteurs
  • Contact
  • Météo du week-end
  • Webcams sur aérodrome
  • Escales sur aerodrome

aeroVFR

Informations de vol VFR

  • Actualités
  • Industrie
    • Constructeurs
    • Motoristes/héliciers
    • Equipementiers
  • Manifestations
    • Meetings
    • Expositions/Salons
    • Conférences
    • Compétitions/Rallyes
  • Histoire
    • Livres / revues
    • Histoire de l’aviation
    • Aviation de collection
    • Cinéma / TV / Photo
    • Musées
  • Cockpit
    • Pilotage
    • Espace aérien
    • Réglementation
    • Clubs et Fédés
  • Webcams
  • Safety first
    • Facteurs Humains
    • Sécurité des vols
  • Revue de presse
  • Humeur
Vous êtes ici : Accueil / Cockpit / De l’impératif d’une finale stabilisée…

De l’impératif d’une finale stabilisée…

Publié le 22 novembre 2021 par Rédaction


Eviter le syndrome de la précipitation quand l’urgence n’en est pas une et s’astreindre à réaliser des finales stabilisées.

Il y a urgence et… urgence. Dans le premier cas, si votre moteur s’arrête subitement ou qu’il prend feu, il y a vraiment urgence et le problème est à régler dans les secondes qui viennent. Si par contre la lampe de pression d’huile s’allume ou une porte s’entre-ouvre peu après la décollage, il faudra réagir mais pas dans les secondes mais plutôt dans les minutes à venir. Vouloir aller trop vite peut être contre-productif comme la lecture de certains rapports du BEA le confirme régulièrement.

Un problème rencontré peu après le décollage (pression d’huile qui s’allume, porte ou coffre à bagages qui s’ouvre à l’extérieur), mais n’imposant pas un atterrissage d’urgence, pousse parfois des pilotes à agir trop dans la précipitation. Un tour de piste bien maîtrisé pour venir se reposer sans tarder serait la réponse adéquate et non pas un tour de piste basse hauteur mené dans l’urgence, finissant par une approche trop haute et trop rapide. Dans ce dernier cas, souvent, une cause que l’on peut qualifier de « mineure » entraîne au final des dommages « majeurs » à l’appareil.

Dans le pire des cas, l’avion est cassé en bout de piste, après sortie longitudinale, le pilote n’ayant pu freiner à temps, le tout pour une lampe peut être fautive ou une porte qui ne s’est pas arrachée et qui n’empêchait assurément pas l’appareil de poursuivre son vol… Il n’est donc pas utile de poser l’avion dans le premier champ à proximité ou en catastrophe sur le terrain, mais de faire un tour de piste sans changer ses paramètres habituels pour revenir se poser sur la piste au QFU utilisé au décollage.

Mais parfois, pas besoin d’une pression extérieure (un problème technique, un passager malade, la présence d’un autre trafic jugé trop près derrière soi, un orage qui approche, etc.) pour noter que des finales ne sont pas stabilisées, souvent à l’issue d’une approche trop haute et insuffisamment corrigée à temps pour ne pas entraîner le couple accidentogène
du « trop haut-trop vite ». Les professionnels ne sont pas exempts du risque, tel l’atterrissage d’un ATR-42 finissant hors de piste à Florence en 1997, avec 40 Kt de trop au franchissement du seuil de piste.

Il faut donc s’astreindre à réaliser des finales sta-bi-li-sées, avec des paramètres – l’inévitable trio axe-plan-vitesse – stables, gérés par de faibles corrections si besoin. Pour des avions légers, il est communément admis que la « porte finale » à traverser avant l’atterrissage doit être franchie à 300 ft/sol (1.000 ft pour les avions de ligne) et que si les paramètres ne sont pas sous contrôle à ce niveau, la seule solution réside dans une remise de gaz.

Cette procédure pourrait éviter ainsi bon nombre des habituels accidents récurrents d’avions rebondissant à l’atterrissage, car souvent présentés à des vitesses trop élevées, permettant leur envol après leur premier impact au sol avec un taux de chute un peu plus important. Le pilote n’a pas pris en compte lors de l’arrondi l’excédent de vitesse et une efficacité accrue des commandes. Ou, avec un plan plus fort que d’habitude, il n’a pas anticipé le début de l’arrondi et faisant un atterrissage dur avec ou sans rebonds successifs. Il faudrait au passage, en perfectionnement, former à la gestion des rebonds à traiter selon leur amplitude, leur nature, etc. mais ceci est un autre sujet déjà traité !

Cette « porte » à passer en finale doit ainsi être un point-clé de décision : poursuivre ou non l’approche vers le point d’aboutissement de la trajectoire sur la piste. Mais la prise de décision doit se poursuivre car il faut également évaluer la zone du point de touché, qui se trouve en aval du point d’aboutissement car si la piste est limitative, il faut s’être donné en finale un repère au sol (travers tel hangar, telle balise, etc.) où l’avion devra impérativement être au sol. Dans le cas contraire, la remise de gaz s’impose même si l’appareil est en palier de décélération ou en cours d’arrondi, car la distance de piste restante peut alors devenir insuffisante pour freiner « dans l’épure ».   ♦♦♦

Partager :

  • Partager
  • E-mail
  • Imprimer
  • Facebook
  • Twitter

J’aime ça :

J’aime chargement…
  • Facebook
  • RSS

Newsletter aeroVFR

Manifestations

Avions et automobiles Gabriel Voisin

De l’avion à l’automobile via l’aérodynamique… Le Groupe Ile-de-France de l’Association Aéronautique et Astronautique de France (3AF), en partenariat avec le groupe Centre de 3AF et le Groupement des Ingénieurs et Cadres Supérieurs de l’Aviation Civile (GIACRE), propose une conférence gratuite intitulée « Avions et automobiles Gabriel Voisin ». Véronique Brunet, docteur en Histoire de l’Art et […]

Journées européennes du patrimoine

L’occasion de visiter un musée aéronautique… La 42e édition des Journées européennes du patrimoine aura lieu les 20 et 21 septembre 2025, la thématique nationale étant « le patrimoine architectural ». Ce peut-être l’occasion de se rendre dans un musée aéronautique pour y découvrir l’architecture des bâtiments ou… l’architecture interne de certains aéronefs. Voici une […]

L’agenda aeroVFR pour octobre 2025

Quelques dates à noter pour ce mois d’octobre 2025. 29 septembre-3 octobre : 6e Feu vert pour l’emploi et l’apprentissage à Cambrai (Hôtel de ville de 9h00 à 18h00). Pole aéronautique. 4 octobre : Journée Portes ouvertes de la Sécurité civile à Nimes-Garons. Démonstrations aériennes, village d’exposants, découverte d’aéronefs. Entrée gratuite. Inscription obligatoire via ce […]

Le MULM à Blois-le-Breuil

44e édition de ce rassemblement ULM. La 44e édition du salon mondial de l’ULM (MULM) aura lieu du 5 au 7 septembre 2025 sur l’aérodrome de Blois-Le Breuil, avec la présence des 6 classes d’ULM. Organisé par la FFPLUM en partenariat avec le Conseil départemental du Loire-et-Cher, cette édition affiche 120 exposants et près de […]

Meetings en septembre

Un « p’tit meeting » pour cette rentrée 2025 ? Le mois de septembre 2025 offre plusieurs opportunités d’assister à un meeting aérien, dans différentes régions et ce chaque week-end…

Fly-in à Bar-sur-Seine

Avions, voitures et motos anciennes le 14 septembre 2025. Le traditionnel fly-in organisé par Mauboussin Aero Collection aura lieu le dimanche 14 septembre 2025 (10/18h00) sur l’aérodrome de Celles-sur-Ourse, à Bar-sur-Seine. Sont prévus avions, voitures et motos anciennes. L’aérodrome étant à usage restreint, l’inscription pour obtenir l’autorisation d’atterrissage est obligatoire pour les visiteurs aériens via […]

JPO Sécurité civile à Nîmes-Garons

Une première depuis 2017… Installée à Nîmes-Garons depuis 2017, la base de Sécurité civile regroupe le groupement d’avions et le groupement d’hélicoptères. Seule base Avions de la Sécurité civile, elle abrite aussi le commandement du groupement d’hélicoptères, son centre de maintenance et de formation. Dépendant du ministère de l’Intérieur, la direction générale de la Sécurité […]

Plus d'article de cette catégorie

Derniers articles parus

  • Les enseignements d’un atterrissage forcé 9 octobre 2025
  • Deux ZRT secteur Brioude 9 octobre 2025
  • Un Rex parmi d’autres… 7 octobre 2025
  • Malta Spitfire 6 octobre 2025
  • Des usages de la VHF 6 octobre 2025
  • Prix littéraires 2025 de l’AeCF 5 octobre 2025
  • Avions et automobiles Gabriel Voisin 5 octobre 2025
  • Organiser ses vols avec ses proches 4 octobre 2025
  • Eviter les erreurs déjà commises par d’autres… 3 octobre 2025
  • Accélérations et jolts 2 octobre 2025
  • Un Rex parmi d’autres… 1 octobre 2025
  • Diomède, de l’Atlantique à la Méditerranée 1 octobre 2025
  • Secteurs Ussel et Aurillac sous ZRT 29 septembre 2025
  • Forums VFR, le retour… 27 septembre 2025
  • Avitaillement à Toussus-le-Noble 24 septembre 2025
  • Y a-t-il un contrôleur dans la tour ? 23 septembre 2025
  • Tir de missile sur la Méditerranée 22 septembre 2025
  • Lannion-sous-Drone 18 septembre 2025
  • Ca dérive de Cherbourg à Vauville 18 septembre 2025
  • Journées européennes du patrimoine 16 septembre 2025
  • Petite cause, grand effet 16 septembre 2025
  • ZRT sur la pointe bretonne… 16 septembre 2025
  • Du côté du NASM à Washington 15 septembre 2025
  • L’agenda aeroVFR pour octobre 2025 15 septembre 2025
  • ZRT sur La Llagonne 13 septembre 2025

Site d'information aéronautique, aeroVFR.com offre un panorama de l'actualité du pilote VFR.


Découvrez chaque jour l'info aéronautique concernant Industrie (constructeurs, motoristes, héliciers, équipementiers)

Manifestations (meetings, compétitions, expositions, conférences) | Culture (livres, cinéma, aviation de collection, musées)

Pratique (pilotage, espace aérien, réglementation) | Safety First (facteurs humains, sécurité des vols)

Tous droits réservés ® | Mentions légales

%d