• Accueil
  • Mes livres
    • Rafale Marine
    • Du Vampire au Mirage 4000
    • La Saga Robin (2e édition)
    • Le Mook d’aeroVFR…
    • Autres livres
    • Dernières parutions
  • A propos d’aeroVFR
    • Auteurs
  • Contact
  • Météo du week-end
  • Webcams sur aérodrome
  • Escales sur aerodrome

aeroVFR

Informations de vol VFR

  • Actualités
  • Industrie
    • Constructeurs
    • Motoristes/héliciers
    • Equipementiers
  • Manifestations
    • Meetings
    • Expositions/Salons
    • Conférences
    • Compétitions/Rallyes
  • Histoire
    • Livres / revues
    • Histoire de l’aviation
    • Aviation de collection
    • Cinéma / TV / Photo
    • Musées
  • Cockpit
    • Pilotage
    • Espace aérien
    • Réglementation
    • Clubs et Fédés
  • Webcams
  • Safety first
    • Facteurs Humains
    • Sécurité des vols
  • Revue de presse
  • Humeur
Vous êtes ici : Accueil / Cockpit / De la vitesse en finale…

De la vitesse en finale…

Publié le 6 août 2020 par François Besse


Des différents paramètres pouvant influencer la distance à l’atterrissage.

La question est souvent posée dans les examens théoriques sur les différents paramètres pouvant influencer la distance d’atterrissage, soit la distance entre le passage des 15 m/sol (50 ft) et l’arrêt final de l’appareil sur la piste. Il va de soi qu’il faut citer l’altitude de l’aérodrome, le vent (sa force et sa direction), l’état de surface du sol (herbe ou dur, piste contaminée ou non), la température ambiante, la masse de l’aéronef et la pente de la piste. Mais il faudrait surtout citer en premier la vitesse indiquée en courte finale qui n’est généralement pas proposée.

En effet, les six premiers paramètres cités peuvent réellement impacter la distance d’atterrissage mais une fois en finale sur un terrain donné, le pilote ne peut plus intervenir sur ces paramètres… Il est trop tard !

– Altitude du terrain : une fois en finale, le pilote ne pourra pas modifier l’altitude de la piste ! Par rapport au niveau de la mer, la distance d’atterrissage sera augmentée de 5% par tranche de 1.000 ft, soit des valeurs à multiplier par 1,05. Pontarlier (2.683 ft) n’est pas Les Sables d’Olonne (104 ft).

– Vent : là encore, le pilote ne sera pas maître ni de sa force ni de direction. L’important est d’avoir au moins un vent plein travers ou une composante de face pour éviter d’accroître la distance par vent arrière. Car une composante de vent arrière de 10% de la vitesse de rotation entraînera une augmentation de la distance d’atterrissage d’au moins 20% (valeur de base à multiplier par 1,2).

– Etat de surface : si votre terrain de destination comprend deux pistes, en herbe et en dur, il est préférable de retenir la dur pour limiter la distance d’atterrissage, avec un effet de freinage plus optimal. C’est votre seul choix possible mais si la piste en herbe est nettement plus longue, ce dernier peut se porter sur la piste gazonnée même si une herbe sèche peut augmenter la distance de roulage de 20 à 30 selon sa hauteur (valeur à multiplier par 1,2 ou 1,3). Si l’herbe est humide, ou le sol mou (boue), la distance peut être augmentée de 30 à 40%. Exemple de deux pistes de distance différente sur un même terrain : Etampes avec 700 m en dur et… 1.230 m en herbe.

– Température : là encore, le pilote n’y pourra rien. Toute augmentation de 10°C par rapport aux conditions standard (ISA) entraînera une augmentation de 5% de la distance d’atterrissage (à multiplier par 1,05).

– Masse de l’aéronef : sauf à consommer du carburant en local du terrain, il est difficile de faire varier ce paramètre une fois l’aéronef mis en vol. Et même la consommation d’une heure de vol n’entraînera qu’une faible diminution de la masse (exemple : 30 litres ne font qu’un peu plus de 21 kg dans le cas de la 100LL). Les manuels de vol des aéronefs légers ne donnent généralement que la vitesse d’approche qu’à la masse maximale. Il est possible donc de diminuer un peu cette vitesse si vous n’êtes pas à la masse maximale en recherchant la vitesse de décrochage pour la multiplier par 1,3 ensuite, avec comme règle empirique qu’une augmentation de 10% de la masse entraîne une augmentation de 10% de la distance d’atterrissage.

– Pente de la piste : l’atterrissage « en montée » est évidemment favorable à la réduction de la distance d’atterrissage en cas d’absence de vent. Mais si le vent est favorable à l’atterrissage dans la descente, il faudra évaluer qui l’emporte, selon la force du vent et la pente de la piste… Et là le manuel de vol sera totalement muet.

Dans certains cas (altiport), le choix sera évident avec un atterrissage effectué avec un vent arrière en finale (jusqu’à une certaine limite…) face à la pente ascendante de la piste. Mais les 406 m de long de Méribel, avec trois segments à 6%, 11% (100 m seulement) et 4,5% ne peuvent se comparer aux 537 m m de Courchevel avec trois segments de 12,5%, 18,66% et 0,45% pour la plate-forme supérieure. Pas plus qu’aux 548 m de Megève et ses quatre segments à 6,7%, 7%, 9,3% et 3,8%. Sans vent, une pente descendante de 2% de la piste peut entraîner une augmentation de 10% pour la distance d’atterrissage. La pente n’est donc pas à négliger car même 0,5% de pente descendante peut avoir un effet notable. Un exemple de terrain à piste en pente : Dijon-Darois si l’on pose en 20.

Donc pour poser court, c’est simple, mieux vaut se poser sur piste en dur, vent de face, au niveau de la mer et en hiver (altitude-densité), à la masse la plus basse car tous les paramètres se cumulent, les facteurs s’ajoutent et doivent donc être multipliés entre eux. Ainsi, la distance totale D doit parfois être multipliée par 1,2 x 1,05 x 1,3 x … À l’opposé, si vous volez l’été (température), à la masse maximale, sur un terrain en altitude, sans vent, votre distance à l’atterrissage pourra quasiment doubler…

Comme il n’est pas raisonnable d’imaginer poser les roues juste en entrée de piste, à la bonne vitesse, avec un avion qui n’est pas neuf et des freins imparfaits, une marge de sécurité est à prévoir. Les professionnels tablent sur l’utilisation de 70% de la longueur de piste seulement. Les 30% restants, c’est pour la sécurité et absorber une divergence non souhaitée.

Mais tous les paramètres « théoriques » passés en revue ci-dessus ne sont plus modifiables par le pilote, une fois son aéronef en vol. Le seul paramètre « pratique » sur lequel il peut seulement intervenir est sa… vitesse, comme le précise une brochure de la FAA américaine pointant du doigt que « le contrôle de la vitesse en approche est le facteur le plus important pour obtenir une bonne précision d’atterrissage » et donc une distance d’atterrissage la plus courte. Ceci impose une finale stabilisée, en plan, en axe mais surtout en vitesse.

Cette dernière est assurément déterminante. L’impact d’une vitesse trop forte sur la distance d’atterrissage par rapport à la vitesse nominale peut être empiriquement calculé par le quotient vitesse réelle/vitesse nominale. Un aéronef approchant à 55 Kt au lieu de 50 Kt (10% de plus soit facteur x 1,1), la distance de roulage au sol sera augmentée par le carré de 1,1 soit 1,21 (distance accrue de 21%), ceci pour 5 Kt de trop. Si le surcroît de vitesse est de 10 Kt, l’augmentation de 20% de la vitesse entraînera une augmentation d’environ 44% de la distance (1,2×1,2). Pas la peine d’aller plus loin pour voir que l’augmentation augmenter très rapidement…

Ceci est un calcul empirique, histoire d’avoir un ordre d’idée en tête, mais pouvant varier selon le type d’appareil, notamment l’effet de sol plus ou moins important (aile haute, aile basse, braquage de volets…). Pour ceux qui veulent une formule, le rapport R des distances au roulage peut être approché avec la formule suivante :

soit en règle générale :

Ainsi, tous les autres paramètres (température, masse, altitude, vent…) étant bloqués, le seul paramètre sur lequel le pilote peut intervenir est la vitesse avec le triumvirat axe-plan-vitesse en finale afin d’être stabilisé au plus tard à 300 ft/sol sur aéronef léger. Si ce n’est pas le cas et si la piste peut être considérée comme limitative, la remise de gaz s’impose.   ♦♦♦

PS : les facteurs multiplicateurs sont issus d’un document de la CAA britannique déjà évoqué sur aeroVFR.com Les données sur la vitesse en approche proviennent d’une brochure de la FAA américaine.

Photo © F. Besse / aeroVFR.com

Partager :

  • Partager
  • E-mail
  • Imprimer
  • Facebook
  • Twitter

J’aime ça :

J’aime chargement…
  • Facebook
  • RSS

Newsletter aeroVFR

Manifestations

L’agenda aeroVFR pour novembre 2025

Calendrier de fin de saison 2025… 5 novembre : Examen du Brevet d’initiation aéronautique (BIA) en Polynésie française et en Nouvelle-Calédonie. 8 novembre : Forum des métiers et formations de l’aéronautique et du spatial à Grenoble-le-Versoud (9h00/17h00). Horizon Aerospace. Informations complémentaires via ce lien. 22-23 novembre : 10e Festival Des Etoiles et des Ailes à […]

Avions et automobiles Gabriel Voisin

De l’avion à l’automobile via l’aérodynamique… Le Groupe Ile-de-France de l’Association Aéronautique et Astronautique de France (3AF), en partenariat avec le groupe Centre de 3AF et le Groupement des Ingénieurs et Cadres Supérieurs de l’Aviation Civile (GIACRE), propose une conférence gratuite intitulée « Avions et automobiles Gabriel Voisin ». Véronique Brunet, docteur en Histoire de l’Art et […]

Journées européennes du patrimoine

L’occasion de visiter un musée aéronautique… La 42e édition des Journées européennes du patrimoine aura lieu les 20 et 21 septembre 2025, la thématique nationale étant « le patrimoine architectural ». Ce peut-être l’occasion de se rendre dans un musée aéronautique pour y découvrir l’architecture des bâtiments ou… l’architecture interne de certains aéronefs. Voici une […]

L’agenda aeroVFR pour octobre 2025

Quelques dates à noter pour ce mois d’octobre 2025. 29 septembre-3 octobre : 6e Feu vert pour l’emploi et l’apprentissage à Cambrai (Hôtel de ville de 9h00 à 18h00). Pole aéronautique. 4 octobre : Journée Portes ouvertes de la Sécurité civile à Nimes-Garons. Démonstrations aériennes, village d’exposants, découverte d’aéronefs. Entrée gratuite. Inscription obligatoire via ce […]

Le MULM à Blois-le-Breuil

44e édition de ce rassemblement ULM. La 44e édition du salon mondial de l’ULM (MULM) aura lieu du 5 au 7 septembre 2025 sur l’aérodrome de Blois-Le Breuil, avec la présence des 6 classes d’ULM. Organisé par la FFPLUM en partenariat avec le Conseil départemental du Loire-et-Cher, cette édition affiche 120 exposants et près de […]

Meetings en septembre

Un « p’tit meeting » pour cette rentrée 2025 ? Le mois de septembre 2025 offre plusieurs opportunités d’assister à un meeting aérien, dans différentes régions et ce chaque week-end…

Fly-in à Bar-sur-Seine

Avions, voitures et motos anciennes le 14 septembre 2025. Le traditionnel fly-in organisé par Mauboussin Aero Collection aura lieu le dimanche 14 septembre 2025 (10/18h00) sur l’aérodrome de Celles-sur-Ourse, à Bar-sur-Seine. Sont prévus avions, voitures et motos anciennes. L’aérodrome étant à usage restreint, l’inscription pour obtenir l’autorisation d’atterrissage est obligatoire pour les visiteurs aériens via […]

Plus d'article de cette catégorie

Derniers articles parus

  • L’agenda aeroVFR pour novembre 2025 15 octobre 2025
  • Initiation à l’hydravion 13 octobre 2025
  • Les enseignements d’un atterrissage forcé 9 octobre 2025
  • Deux ZRT secteur Brioude 9 octobre 2025
  • Un Rex parmi d’autres… 7 octobre 2025
  • Malta Spitfire 6 octobre 2025
  • Des usages de la VHF 6 octobre 2025
  • Prix littéraires 2025 de l’AeCF 5 octobre 2025
  • Avions et automobiles Gabriel Voisin 5 octobre 2025
  • Organiser ses vols avec ses proches 4 octobre 2025
  • Eviter les erreurs déjà commises par d’autres… 3 octobre 2025
  • Accélérations et jolts 2 octobre 2025
  • Un Rex parmi d’autres… 1 octobre 2025
  • Diomède, de l’Atlantique à la Méditerranée 1 octobre 2025
  • Secteurs Ussel et Aurillac sous ZRT 29 septembre 2025
  • Forums VFR, le retour… 27 septembre 2025
  • Avitaillement à Toussus-le-Noble 24 septembre 2025
  • Y a-t-il un contrôleur dans la tour ? 23 septembre 2025
  • Tir de missile sur la Méditerranée 22 septembre 2025
  • Lannion-sous-Drone 18 septembre 2025
  • Ca dérive de Cherbourg à Vauville 18 septembre 2025
  • Journées européennes du patrimoine 16 septembre 2025
  • Petite cause, grand effet 16 septembre 2025
  • ZRT sur la pointe bretonne… 16 septembre 2025
  • Du côté du NASM à Washington 15 septembre 2025

Site d'information aéronautique, aeroVFR.com offre un panorama de l'actualité du pilote VFR.


Découvrez chaque jour l'info aéronautique concernant Industrie (constructeurs, motoristes, héliciers, équipementiers)

Manifestations (meetings, compétitions, expositions, conférences) | Culture (livres, cinéma, aviation de collection, musées)

Pratique (pilotage, espace aérien, réglementation) | Safety First (facteurs humains, sécurité des vols)

Tous droits réservés ® | Mentions légales

%d